Afin d’assurer la retraite des assurés ainsi que leurs proches, Suisse a conçu trois piliers différents, conformes à la constitution. La participation à ce système est obligatoire à tous les salariés. Faisant partie de ses piliers, le deuxième pilier permet de renforcer celui du premier. Il s’agit en fait de la loi de prévoyance professionnelle ou la LPP.
Depuis sa création, le deuxième pilier constitue l’élément le plus important, en ce qui concerne le système de prévoyance, en Suisse. Ce système contribue à l’assurance du niveau de vie de tous les retraités suisses. La combinaison des prétentions du premier et du deuxième pilier permet de couvrir les 60 % du salaire perçu dernièrement. Notons que les hommes partent à la retraite à 65 ans, tandis que les femmes en sont à 64 ans.
Durant sa carrière professionnelle, chaque assuré contribue à des cotisations afin d’alimenter son compte individuel. Cela permet à la constitution d’un capital à percevoir lors de sa vieillesse. Durant l’épargne, les fonds sont gérés par une caisse de pension au sein de l’entreprise que l’assuré travaille. Lors de la retraite, l’assuré peut retirer ses capitaux en totalité. En revanche, il peut le percevoir sous forme de rente jusqu’à ce qu’il meure. Parfois, il peut les retirer de manière anticipée.
En Suisse, la souscription au deuxième pilier est obligatoire à tous les salariés. Il en va de même pour l’assurance-vie et survivants ou AVS. Afin d’accéder à la prévoyance, un seuil est mis en place en fonction du salaire annuel. En 2021, le montant minimum du salaire annuel d’un assuré s’élève à CHF 21 510.
À l’âge de 17 ans, chaque individu est obligé de souscrire au deuxième pilier. Cependant, les cotisations consistent à la couverture des risques d’invalidité et de décès. À compter de son 24ème année, elle constitue une rente en vue de sa vieillesse.
Concernant particulièrement les travailleurs indépendants, la participation au deuxième pilier est facultative. En participant à cette option, il existe certaines conditions à respecter. En ce qui concerne les travailleurs disposant d’un salaire au-dessous du seuil autorisé, le deuxième pilier est également facultatif. Il en va de même pour les personnes ayant plusieurs employeurs.
Lors d’un changement d’employeur et de la caisse de pension, il existe des prestations particulières qui correspondent à chaque situation. D’ailleurs, il existe également des dispositions spécifiques, relatives à certaines conditions, notamment :
En outre, des prestations libres sont octroyées lors d’une invalidité, de décès et de la retraite.
Ce qui différencie le deuxième pilier au premier, il se sert un système de capitalisation. Tous les salariés épargnent afin d’alimenter leur compte individuel. Cependant, ils cotisent au moins 7 % de leur salaire brut. L’évolution de ce taux varie en fonction de l’âge. Quant à l’employeur, son taux de participation doit être au moins 50 %. La rémunération des capitaux épargnés varie en fonction d’un taux déterminé par le Conseil fédéral. Tous les deux ans, ce taux subit une réévaluation.
Avant de partir à la retraite, chaque assuré a le droit de percevoir son capital épargné. Très souvent, certains choisissent la rente. Son montant se calcule en fonction d’un taux de conversion qui équivaut à 6,8 % par rapport au capital de vieillesse.
La rémunération minimale se détermine par un taux conçu par le Conseil fédéral. De nos jours, il est de 1 % (taux fixé depuis 2018). Toutefois, tous les prestataires de prévoyance ont le droit de proposer un taux préférentiel.
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